Présentation de l'association
Selon la loi de 1901,Tous Unis pour un Avenir Meilleur est une association à but humanitaire qui s’inscrit dans une démarche de développement.
Elle a été déclarée à la préfecture des Hauts-de-Seine à Nanterre le 22 mai 2006 sous le numéro 02029499 et publiée dans le journal officiel français sous le numéro 2022 en date du 17 juin 2006 - page 3027.
Le siège social de l’association est situé au 1 rue Jean Dussourd, 92600 Asnières-sur-Seine. Une antenne a été mise en place à Montreuil en 2010.
Elle s’intéresse en premier lieu à la problématique des migrants clandestins sub-sahariens de retour volontaire ou forcé dans leur pays d’origine.
Une convention de partenariat est passée entre le Groupe d'Intérêt Economique - GIE - « Mbode Gaye » des agriculteurs de la ferme Ndiakhor à Rosso du Sénégal et l'association TUAM. Pour lire la convention signée le 6 mars 2017.
Elle a reçu l'agrément du ministère de l'intérieur de la république du Sénégal en date du 9 décembre 2019.
Pourquoi les migrants ?
Ils fuient à n'importe quel prix, poussés à l'exil par les conflits qui ravagent leur région, les persécutions politiques ou ethniques dont ils sont victimes ou simplement la nécessité d'assurer leur survie et celle de leur famille en travaillant, et loin des guerres et de la pauvreté.
Afin d’y parvenir parents, amis et autres personnes de l’entourage, réunissent les ressources nécessaires, souvent celles de toute leur vie. D’autres sollicitent des crédits remboursables auprès de connaissances afin de payer la somme (souvent très élevée) réclamée par les passeurs avant l’embarquement dans des pirogues en direction des côtes européennes (les îles Canaries en Espagne, l’île de Lampedusa en Italie ou l’île de Malte). D’autres trajets avec d’autres moyens se mettent en place au gré des aléas politiques des différents pays.
Les passeurs leur font miroiter que l’Europe est encore l'Eldorado.
Une grande partie de ces embarcations de fortune disparaissent dans l’océan avant même d’atteindre les côtes européennes. Les plus chanceux sont repêchés par les gardes côtes, puis placés dans des centres de rétention, pour être reconduits à la frontière souvent par vol charter dans leur pays d’origine.
De retour dans leur pays, l’échec est total et souvent insurmontable : traumatisés par ce qui a pu survenir lors de la traversée, fortement endettés, ils sont exclus à leur retour, sur leur terre natale.
Faciliter les conditions de retour de ces migrants clandestins sub-sahariens en général, et particulièrement les ressortissants sénégalais, sont une des raisons pour lesquelles l’association TUAM a été créé, et justement en 2006, au moment de la vague de vols charters remplis d’expulsés de France, vers la ville de Saint Louis du Sénégal.
Différents axes d’interventions ont été réfléchis concernant les migrants à leur retour, mais aussi des actions auprès des jeunes, leurs familles et la société entière, afin de prévenir des départs dans la clandestinité si souvent meurtrière - la migration légale restant privilégiée.
Ainsi pour accompagner ce retour, l’association envisage :
- un temps psychique autour du récit de voyage,
- un temps de reconstruction avec un projet professionnel/formation,
- un temps de témoignage et plaidoyer.
C’est dans cet esprit et grâce à des agriculteurs de la ville de Rosso, sensibilisés aux problèmes migratoires, que l’association a pu amorcer le projet particulier d’une ferme pédagogique modèle pour la formation en agroécologie ; ceci en partenariat avec les départements ministériels concernés, les institutions, les associations locales et internationales. L'association tient à garder son indépendance d’action, n’étant affiliée à aucun organisme étatique.
Ce projet est en accord avec une certaine prise de conscience planétaire croissante, de la nécessité absolue de développer l’autosuffisance alimentaire pour les populations locales, tout autant que de les protéger contre l'accaparemment des terres. Ceci devrait avoir des incidences sur l’emploi et redonner ainsi aux jeunes des perspectives intéressantes pour leur avenir au pays. Le but n’est pas d’empêcher les voyages, mais les morts et les vies brisées.
Dans cet objectif, le bureau du conseil d’administration élargi aux membres actifs et bienfaiteurs a ainsi donné son avis favorable pour la mise en place d’une ferme modèle pour la formation en agroécologie auprès des volontaires migrants et non migrants.
Fait à Asnières sur Seine, le 16 juillet 2019,
le président
Elhadji Falilou Sall